Perdre son emploi n’est jamais facile. Que ce soit à cause de la COVID-19, une fermeture d’entreprise, un manque de travail, un accident, un congédiement ou pour toute autre raison, le deuil de son emploi est à faire. Cette perte fait vivre toute une gamme d’émotions normales. Dans un monde idéal, il serait important que chacun puisse vivre son deuil avant de se trouver un autre emploi. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui peut (ou qui veut) prendre le temps de le vivre.

Voici le processus du deuil que l’on peut appliquer à une fin d’emploi.

(Christophe Deville 2009)

1. Choc: au moment d’apprendre la nouvelle, la personne est sidérée.
2. Déni: elle ne peut croire l’information reçue.
3. Colère et marchandage : une forte vague d’émotions (remords, ressentiment, dégoût) dirigées vers soi-même ou vers l’employeur survient. La personne peut tenter de faire renverser la décision
4. Tristesse : c’est le désespoir.
5. Résignation: la personne arrête de lutter contre la situation.
6. Acceptation: la perte est acceptée. La personne devient plus réaliste face à sa situation.
7. La reconstruction: se reconstruire amène à mieux se connaître, à découvrir ses ressources personnelles.

La durée du deuil est variable selon chaque personne. Un emploi n’est pas seulement une source de revenus, c’est aussi un lieu où l’on rencontre des gens, on échange des idées, on se sent valorisé et reconnu. L’emploi confère un statut social. Lorsque l’on rencontre une nouvelle personne, on se présente régulièrement par notre titre d’emploi. Donc, en perdant son emploi, on perd un peu son identité sociale.

Si votre situation financière vous le permet, prenez du temps pour vous, écrivez ce que vous ressentez dans un journal et ce que vous souhaitez comme prochain emploi.

Lorsque vous vous sentirez prêt à commencer vos démarches de recherche d’emploi, venez rencontrer notre équipe.

Chantal Deblois, conseillère en emploi