Janvier 2020
Qui n’a pas déjà entendu parler de harcèlement psychologique ou sexuel au travail ? Selon la Loi sur les normes du travail, il s’agit d’une conduite vexatoire qui se manifeste par des gestes ou des paroles répétées qui :
Le harcèlement psychologique ou sexuel peut provenir de collègues, de clients ou de l’employeur. Très insidieux, il commence petit à petit par des blagues, des commentaires désobligeants, de l’indifférence ou des propos menaçants qui se répètent dans le temps. Cet acharnement peut faire en sorte que la personne se sente blessée, isolée, voire même angoissée. Tout cela peut mener à un arrêt de travail en maladie.
Attention de ne pas confondre « harcèlement » et « conflit » entre deux personnes. Il en est de même avec le droit de gérance de l’employeur, c’est-à-dire son droit de diriger ses employés et de prendre des décisions liées à la saine gestion de l’entreprise.
Quand une situation de harcèlement psychologique ou sexuel se produit dans un milieu de travail, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) invite la personne qui la subit à recourir en premier lieu, lorsque la situation le permet, aux personnes-ressources désignées par son employeur et aux mécanismes mis en place dans son organisation.
Si la situation ne s’améliore pas ou qu’il n’y a pas de personne-ressource au sein de votre entreprise, contactez la CNESST pour obtenir des conseils sur vos droits et vos recours. Voici le site internet : cnesst.gouv.qc.ca
Source : CNESST
Chantal Deblois – conseillère en emploi