Sigmund Freud disait:

« Aucune autre technique de conduite de la vie n’attache aussi fermement l’individu à la réalité que le travail, car le travail procure une place sécurisante dans la réalité et dans la communauté humaine.»

La définition du mot travail se lit comme suit: Ensemble des activités humaines organisées, coordonnées en vue de produire ce qui est utile ; activité productive d’une personne.

Mais qu’en est-il pour les gens  souffrant d’un problème sévère et persistant de santé mentale?

D’après un article de l’ALPABEM (Association lavalloise de parents et amis pour le bien-être mental), le travail permet d’avoir une meilleure estime de soi, une identité plus stable et le sentiment de faire partie intégrante de la société. De plus, les gens atteints d’un trouble sévère et persistant expérimente une certaine diminution de leurs symptômes lorsqu’ils travaillent.

Bien qu’il soit difficile d’essayer de prouver avec des chiffres l’impact du travail sur le bien-être mental, il est évident que celui-ci occupe une place considérable dans nos vies, qui que nous soyons.

Il est donc impératif de respecter nombre de facteurs influençant la mise en place d’une personne souffrant de maladie mentale sur le marché du travail, celle-ci doit être vue comme un travailleur (se) avec des forces et des faiblesses bien identifiées. Cela est d’ailleurs l’un des principaux éléments de réussite pour la personne et pour l’employeur.

Brigitte Bilodeau – conseillère en emploi